Quelle est la différence entre
alopécie et chute de cheveux ?

Comprendre la perte de cheveux au-delà de l’alopécie
Eh bien non ! La perte de cheveux est souvent associée à l’alopécie, cependant contrairement à la croyance populaire, la perte de cheveux n’est pas toujours synonyme d’alopécie. Alors que l’alopécie représente une part significative des conditions de perte de cheveux, il est crucial de reconnaître que la perte de cheveux peut découler d’une myriade de facteurs au-delà de l’alopécie. Comprendre ces causes diverses est primordial pour aborder et gérer efficacement la perte de cheveux.
Commençons d’abord par une explication de la signification du mot « alopécie » :
Dérivé du mot « alopekia », qui se traduit littéralement par « gale du renard ». L’alopécie désigne une condition caractérisée par une perte partielle ou complète des poils du corps. Dans la médecine contemporaine, l’alopécie englobe un éventail de conditions, chacune avec son étiologie et sa manifestation distinctes. La forme la plus courante, qui est, l’alopécie androgénétique, souvent appelée calvitie masculine ou féminine. D’autres formes incluant l’alopécie areata une condition auto-immune provoquant une perte soudaine de cheveux et l’alopécie universelle qui est une forme d’alopécie areata, désignant la perte totale de poils sur tout le corps y compris le visage existent.
Les différents facteurs qui peuvent causer une perte de cheveux en dehors de l’alopécie
Le stress physique et/ou émotionnel : lorsque le corps subit un stress extrême, qu’il soit physique (comme par exemple : une chirurgie ou bien un accouchement) ou émotionnel (comme un deuil, de l’anxiété ou la dépression), il y a possibilité que le cycle de croissance du cheveu soit perturbé. Ce stress peut être à l’origine d’une perte de cheveux temporaire connue sous le nom de : effluvium télogène.
Les carences nutritionnelles : une consommation insuffisante de nutriments essentiels comme le fer, les protéines, le zinc, de la vitamine D3 ou des vitamine B (comme la biotine) peut entraîner un amincissement du follicule pileux et/ou une perte de cheveux réversible.
Les changements hormonaux : les fluctuations hormonales dues à des facteurs tels que la grossesse, l’accouchement, la ménopause ou bien les troubles de la tyroïde peuvent malheureusement déclencher une perte de cheveux.
Les médicaments et traitements : Certains médicaments, comme ceux utilisés pour le cancer, la dépression, l’arthrite, certains problèmes cardiaques ou encore l’hypertension artérielle, peuvent entraîner une perte de cheveux comme effet secondaire à la prise de certains médicaments. De plus, les traitements comme la chimiothérapie ou encore la radiothérapie entraîne très souvent une perte de cheveux.
Certaines pratiques de coiffure : l’utilisation excessive d’outils de coiffage à chaud, de produits chimiques agressifs (comme les permanentes, le défrisage à répétition), les coiffures serrées (comme les queues de chevales, les chignons, les tresses et même parfois les tissages à répétition) ou encore la trichotillomanie qui est un phénomène qui se caractérise au fait de tirer ses cheveux de manière excessive. Toutes ces pratiques de coiffure peuvent endommager les follicules pileux et donc entraîner une perte de cheveux.
Les facteurs environnementaux : l’exposition aux polluants, aux toxines ou aux rayons ultraviolets peut entraîner un endommagement de la fibre capillaire et donc contribuer à une perte de cheveux.
Le vieillissement : En prenant de l’âge, les cheveux deviennent de manière naturelle beaucoup plus fins et peuvent progressivement s’amincir en raison des changements au niveau hormonal et en raison aussi de la diminution de la circulation sanguine vers le cuir chevelu.
La perte de poids : Une perte de poids rapide ou importante, notamment par le biais de régimes draconiens ou de restrictions caloriques extrêmes, peut entraîner une chute de cheveux en raison de carences nutritionnelles et du stress engendré.
Il est important de noter que bien que ces facteurs puissent contribuer à la perte de cheveux, ils entraînent généralement une chute qui reste temporaire et réversible. Les cheveux repoussent de manière générale une fois que l’origine de cette chute est traitée ou éliminée. Si vous constatez une chute de cheveux significative et/ou persistante, il est conseillé de consultez un professionnel pour une évaluation et une prise en charge appropriée.
Comment remédier à une perte de cheveux qui n’est pas directement liée à de l’alopécie ?
Apprendre à gérer son stress : pour ne pas souffrir de ce qu’on appelle « l’éffluvium télogène » qui est donc une perte de cheveux liée à un choc extrême vécu, intégrez des techniques de réduction du stress dans votre routine quotidienne, telles que la méditation, les exercices de respiration profonde, du yoga ou encore des pratiques de pleine conscience. Faites régulièrement de l’exercice, dormez suffisamment et maintenez un équilibre sain entre travail et vie personnelle pour réduire les niveaux de stress.
Maintenir une alimentation équilibrée : assurez vous de consommer une alimentation équilibrée riche en vitamines, minéraux et protéines car tous ces éléments sont essentiels afin d’obtenir une croissance capillaire saine. Concentrez-vous sur la consommation de fruits et de légumes, de protéines maigres, de céréales complètes et de graisses saines. En cas de doute sur vos besoins nutritionnels, consultez un/une nutritionniste.
Toujours boire de l’eau : Buvez une quantité d’eau suffisante selon votre corpulence, 1L par jour étant le minimum. Prenez le temps de toujours rester hydraté(e) tout au long de la journée afin de maintenir votre corps et votre cuir chevelu hydratés. Une quantité d’eau adéquate soutient la santé globale du corps, y compris celle des cheveux.
Prendre en compte les possibles variations hormonales : si vous rencontrez des déséquilibres hormonaux, consultez un professionnel de la santé pour identifier les problèmes latents et explorer des options de traitement.
Prendre conscience des traitements prescrits : avant de commencer un nouveau traitement médicamenteux, prenez connaissance et discutez des effets secondaires potentiels de ceux-ci avec votre médecin, y compris un effet secondaire qui pourrait entraîner une perte de cheveux. Si vous prenez déjà des médicaments mentionnant la perte de cheveux comme effet secondaire, demandez à votre médecin s’il existe des traitements alternatifs disponibles. Si non, veillez à prendre des produits qui vous aideront à prévenir, ralentir et même stopper la chute de cheveux.
Adopter des pratiques de coiffures douces : évitez ou ralentissez l’utilisation de coiffures qui exercent une contrainte excessive sur les follicules pileux, telles que les queues de cheval ou chignons extrêmement serrés, les tresses, les extensions capillaires, les tissages…Optez pour des styles de coiffure plus lâches et lorsque vous utilisez des outils de coiffage à chaud, n’oubliez pas de mettre un sérum protecteur de chaleur.
Avoir de bonnes habitudes de soins capillaires : Pratiquez la technique du bain d’huile une à deux fois par semaine afin de renforcer et nourrir votre fibre capillaire pour optimiser la croissance de cheveux qui seront en meilleure santé, utilisez un shampoing doux et revitalisant adapté à votre type de cheveux. Adoptez des gestes doux lors du séchage de vos cheveux avec une serviette en microfibres et appliquez un soin profond sur cheveux humides pour réparer, renforcer, protéger et revitaliser votre fibre capillaire.
Perdre du poids de manière saine : visez une perte de poids progressive et durable grâce à une alimentation équilibrée et une activité physique régulière (marche, course, natation, Pilates, yoga…). Evitez à tout prix les régimes draconiens ou les restrictions caloriques extrêmes, car une perte de poids rapide peut contribuer à des carences nutritionnelles et à une perte de cheveux. En incorporant ces mesures préventives dans votre mode de vie, vous pouvez contribuer à maintenir des cheveux en bonne santé et à réduire le risque de perte de cheveux, quel que soit le facteur. Si vous constatez une perte de cheveux importante ou persistante, envisagez de demander l’avis d’un dermatologue ou d’un professionnel de santé pour des recommandations de traitements personnalisés.
Petit mot de la fin
Bien que la perte de cheveux et l’alopécie se manifestent toutes deux par une diminution des cheveux, elles diffèrent en termes de leurs causes, pour ceux qui les vivent. Comprendre ces différences est essentiel non seulement pour un diagnostic précis et une gestion efficace de ces conditions.
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